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Les risques d’inflation persistent en Europe malgré les signes sur le ralentissement

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Comme la plupart des banques centrales des grandes économies ont relevé les taux d’intérêt à la fin du mois et indiqué qu’elles pourraient augmenter davantage cette année, les investisseurs croient que l’inflation élevée n’est pas sur le point de chuter bientôt aux niveaux cibles des autorités monétaires.

Deux ans avant la pandémie de coronavirus, en 2018, les taux d’inflation de la Grande-Bretagne étaient inférieurs à la cible de 2% de la Banque d’Angleterre et le taux d’intérêt de base était à 0,75%, mais maintenant 5 ans plus tard, les taux d’inflation sont actuellement d’environ 8% et le taux d’intérêt sous-jacent est maintenant à environ 5% et est susceptible d’augmenter à 6,5% d’ici la fin de cette année.

Selon Reuters, on s’attend à ce que la Banque d’Angleterre relevera les taux d’intérêt de 25 points de base à 5,25% jeudi, bien que les économistes et les marchés voient le risque d’une reprise soudaine d’une hausse de 50 points de base, puisque l’inflation reste plus élevée que d’autres grandes économies.

Le Vice-gouverneur de la Banque d’Angleterre « Dave Ramsden » a déclaré que même après les récentes baisses, l’inflation est restée très élevée.

D’autre part, la zone euro a enregistré une légère reprise économique au deuxième trimestre de cette année, tandis que les pressions inflationnistes sous-jacentes se sont poursuivies, renforçant les anticipations précoces selon lesquelles la Banque centrale européenne relèverait à nouveau les taux d’intérêt, et elle continue de souffrir de problèmes persistants en Allemagne, selon les estimations préliminaires publiées lundi par Eurostat.

Le PIB au deuxième trimestre a augmenté de 0,3% sur une base trimestrielle, après la contraction et la récession des deux trimestres précédents, selon les données de l’Institut européen de statistique (Eurostat) publiées aujourd’hui.

Une déclaration distincte a montré que les prix à la consommation ont augmenté de 5,3% sur une base annuelle en juillet comme prévu, mais il y a un signe de risque persistant, l’indice d’inflation sous-jacent a dépassé les estimations pour s’établir à 5.5 %, surpassant l’indice d’inflation générale pour la première fois depuis 2021.

Alors que le taux de croissance de l’économie de la zone euro est encourageant, la BCE a fourni une vision sombre de la zone.

Pour L’Allemagne, elle a enregistré une pire performance, alors que Berlin venait de sortir d’une récession de six mois pendant l’hiver, et cette récession a frappé la production au deuxième trimestre.

Un rapport montre aujourd’hui que l’économie italienne s’est effondrée au deuxième trimestre en raison de la baisse de la demande intérieure, tandis que les exportations nettes n’ont pas contribué à la croissance, l’industrie et l’agriculture ont été particulièrement touchées, et l’économie ayant reculé de façon inattendue, la production a été touchée par la hausse des taux d’intérêt et la faiblesse des marchés étrangers.

Le PIB a reculé de 0,3% au cours des trois mois précédents, en forte baisse par rapport aux prévisions des analystes concernant une croissance nulle dans l’enquête de Bloomberg.

Les usines ont déjà connu un déclin en activité entre avril et juin, selon le PMI, et les données de ce mois prévoit indiquer que cette tendance se poursuivra.

Outre la guerre en cours en Ukraine et la faiblesse des marchés d’exportation comme la Chine, il y a de l’incertitude quant à la tendance de la Banque centrale européenne, tandis que le resserrement monétaire le plus audacieux de son histoire touche à sa fin, il n’est pas clair si et quand il y aura une nouvelle augmentation des taux d’emprunt.

L’affaiblissement des perspectives de croissance et l’augmentation des coûts d’emprunt rendront difficile pour le Premier ministre Georgia Meloni de maîtriser l’énorme dette nationale de l’Italie, et le ratio dette-PIB reste supérieur à 140% et pourra se stabiliser autour de ces niveaux au cours de l’année prochaine, selon les attantes de la Commission européenne.

D’autre part, il y avait de meilleures nouvelles que la France et l’Espagne, où les deux pays ont atteint une forte croissance économique.

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