Quatre importants donateurs de prêts du Royaume-Uni ont réduit les taux d’intérêt sur les accords hypothécaires à ratio fixe, offrant un certain confort aux propriétaires aux prises avec des prêts.
Les experts ont déclaré que les mesures prises par les grandes banques pourraient inciter d’autres prêteurs à emboîter le pas et déclencher une guerre des prix malgré l’insistance de la Banque d’Angleterre à relever le taux d’intérêt de base.
Banque « Halifax », le plus grand donateur hypothécaire de Grande-Bretagne, a annoncé qu’il réduirait les taux d’intérêt sur les accords à ratio fixe de 0,71% à partir de vendredi. Cela signifie que les personnes assujetties au taux quinquennal actuel de 6,10% seront plutôt assujetties à un taux égal à 5,39%.
Cela fait suite aux coupes annoncées précédemment par Nationwide, HSBC et TSB, alors que les institutions de prêt tentent à relancer leurs activités dans un contexte de pessimisme économique.
Nationwide a réduit les taux de ses accords à ratio fixe de 0,55% cette semaine, tandis que TSB a réduit ses ratios constants de 0,4%, et on s’attend à ce que HSBC baissera ses taux d’intérêt de 0,35%.
Ces nouvelles seront bonne pour les acheteurs d’une première maison et ceux qui doivent rétablir leur hypothèque cette année, après des mois de pression sur ceux qui ont du mal à payer le coût des paiements mensuels plus élevés.
Les taux d’intérêt moyens sur les prêts hypothécaires à ratio fixe ont diminué, selon les analystes de Moneyfacts, le taux typique des accords de deux ans passant de 6,84% à 6,83%, tandis que le taux fixe de cinq ans a chuté de 6,35% à 6,34%.
Rishi Sunak et son ministre des Finances Jeremy Hunt espéraient cette semaine que la crise du coût de la vie commencerait à rompre avec les attentes que les salaires moyens commenceraient à augmenter plus rapidement que l’inflation.
Quelque 63% des experts s’attendent à ce que les prix des loyers augmentent au cours des trois prochains mois, établissant un nouveau record qui dépasse au deuxième trimestre de 1999.
« Il n’y a aucun signe de baisse de la demande, et l’offre demeure limitée, cela signifie que les loyers pourront continuer d’augmenter fortement malgré la crise du coût de la vie. » a déclaré l’économiste en chef de la Fondation royale des arpenteurs agréés « Simon Robinson »