La Commission européenne envisage sérieusement de soutenir le transport de céréales ukrainiennes à travers ses États membres après que plusieurs pays ont interdit les importations de Kiev, selon le radiodiffuseur public polonais.
Le radiodiffuseur public rapporte aujourd’hui sans divulguer la source de ses informations que la question de subventionner le coût de traversée du grain ukrainien est examinée lors des réunions des représentants de la Pologne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie avec le bras exécutif de l’Union européenne et l’Ukraine.
Le rapport indiquait que le coût estimé du soutien était d’environ 30 euros (32,62 dollars) par tonne de céréales.
Les cinq États membres de l’Union européenne limitrophes de l’Ukraine ont interdit temporairement la vente de céréales ukrainiennes jusqu’à la mi-septembre, à la suite de plaintes croissantes de la part d’agriculteurs locaux au sujet de l’impact sur leurs affaires.
Les cinq États cherchent à s’assurer que les subventions potentielles sont accompagnées d’une décision de prolonger l’interdiction jusqu’à la fin de 2023 et que les règles actuelles ne s’appliquent pas aux marchandises transitant par leur territoire.
Au cours des dernières semaines, l’infrastructure d’exportation de l’Ukraine a été gravement endommagée par l’escalade des attaques contre ses ports suite au retrait de Moscou de la Convention sur les céréales qui permet à Kiev d’expédier du grain par la mer Noire.