Des données économiques ont montré que les emprunts du gouvernement britannique au cours des sept premiers mois de cette année ont été inférieurs de 15 pour cent aux attentes, ce qui a permis au secrétaire au Trésor britannique, Jeremy Hunt, d’annoncer des réductions d’impôts cette semaine, malgré une augmentation de la dette publique au cours des derniers mois, ce qui soulève des inquiétudes quant aux tendances budgétaires publiques de la Grande-Bretagne.
L’Office britannique de statistiques a indiqué que le déficit budgétaire au cours des 7 premiers mois de cette année a atteint 98,3 milliards de livres sterling (123,15 milliards de dollars), en baisse par rapport aux prévisions de 16,9 milliards de livres en mars dernier.
Bien que ces déclarations placent le secrétaire du Trésor dans une position plus solide quand il publiera son prochain énoncé financier qu’ a connu sous le nom de « déclaration d’automne », le déficit budgétaire enregistré en octobre dernier qu’a plus grand que prévu a montré le défi que Hunt doit relever pour convaincre l’opinion publique de la longueviabilité des plans gouvernementaux.
Les membres du Parti conservateur au pouvoir exhortent le secrétaire au Trésor à alléger le fardeau fiscal qui a atteint son niveau le plus élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avant les élections générales britanniques de l’année prochaine.
Le trésor public britannique a bénéficié de l’augmentation soudaine des recettes fiscales grâce aux salaires plus élevés, à la croissance des bénéfices des entreprises et à la TVA principale, au cours des sept premiers mois de l’année, les recettes fiscales ont augmenté de 13 milliards de livres par rapport aux prévisions de mars dernier et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur les bénéfices des sociétés ont également dépassé d’environ 10% les attentes.
