Le large éventail de découvertes de gaz offshore en Norvège risque de ne pas être exploité, en raison de défis allant des réservoirs complexes aux coûts de production.
La direction norvégienne du pétrole a déclaré qu’à la fin de l’année dernière, 84 découvertes de gaz avaient été annoncées au large des côtes du pays, avec des réserves dépassant 1,2 milliard de mètres cubes, cependant, bien qu’un bon nombre de ces découvertes aient une valeur significative potentielle, il est très incertain de la quantité qui peut réellement être produite.
Environ deux tiers des ressources gazières de la Norvège ne sont pas encore entrées en production, et la Direction indique que même si la production devrra rester élevée au cours des cinq prochaines années, elle diminuera à un rythme assez rapide.
La Norvège est devenue le plus grand fournisseur de gaz naturel en Europe, comme alternative aux flux russes qui ont stagné après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, et est susceptible de maintenir son statut de fournisseur de gaz majeur à l’avenir, car les pays voisins comptent sur le gaz comme carburant pour la transformation transitoire dans le contexte de la demande de ressources vertes et du développement d’alternatives plus respectueuses du climat.
Le directeur de la technologie, de l’analyse et de la coexistence à la Direction norvégienne du pétrole, a déclaré dans un communiqué que « Il y a des ressources gazières importantes impliquées dans ces découvertes et les champs en opération, il est logique de croire que la hausse des prix du gaz peut conduire au développement de la technologie, de la coordination et de la nouvelle infrastructure nécessaires à la production de ce gaz, tant qu’il y a la volonté et la capacité de le faire.
