Le gouvernement du chancelier Olaf Scholz a accepté d’augmenter la dotation du fonds pour le climat de plus de 30 milliards d’euros, pour atteindre environ 212 milliards d’euros (233 milliards de dollars) pour la période 2024-2027.
Ces dispositions serviront à rembourser les mesures de protection du climat, comme la compensation financière pour le remplacement des chaudières à combustibles fossiles par des pompes à chaleur, ainsi que les investissements dans la fabrication de semi-conducteurs, l’expansion de l’infrastructure ferroviaire et d’autres.
Le Fonds supervisé par le ministre d’économie du « Parti vert », Robert Habeck, fait partie d’une tendance plus large des gouvernements européens qui tentent d’accélérer la réduction des émissions nocives, dans la poursuite des objectifs climatiques ambitieux du continent.
Le fonds permet à Habeck d’investir davantage dans la transformation verte de l’Allemagne, tout en permettant au ministre des Finances Christian Lindner de rétablir la limite constitutionnelle des nouveaux emprunts nets, qui a été suspendue pour faire face aux répercussions de la pandémie de COVID-19 et de la crise énergétique.
Il est prévu que le coût total du futur système énergétique allemand atteindra plus de 1000 milliards de dollars d’ici 2030.
Les coûts comprennent des investissements dans la modernisation des réseaux électriques, notamment les réseaux de nouvelle génération visant à éliminer progressivement les centrales nucléaires et le charbon, à faire face à la demande croissante de véhicules électriques et de systèmes de chauffage et à respecter les engagements climatiques.
Après l’approbation du Cabinet, confirmée par le ministère des Finances mercredi, le plan de financement sera envoyé au Parlement pour ratification.
