La Banque HSBC annonce Mardi son enregistrement d’une hausse des bénéfices pour le premier semestre de l’année plus du double soutenue par des taux d’intérêt plus élevés dans le monde et son plan de vente de son unité française.
La banque a relevé son principal objectif de performance à mesure que les bénéfices augmentaient et a annoncé un nouveau programme de rachat d’actions de 2 milliards de dollars.
La plus grande banque d’Europe, d’une valeur marchande de 162 milliards de dollars, a réalisé un bénéfice avant impôt de 21,7 milliards de dollars pour les six premiers mois de cette année, par rapport à une hausse de 9,2 milliards de dollars de la même période l’an dernier.
Les résultats ont été meilleurs que l’estimation moyenne de 20,9 milliards de dollars d’une enquête menée par la banque auprès des courtiers, et la banque a déclaré qu’elle verserait un dividende initial de dix cents par action.
Malgré la hausse des bénéfices, la banque a averti que de nombreux clients étaient affectés par l’état incertain des perspectives économiques, en particulier en Grande-Bretagne, où le taux d’inflation le plus élevé est combiné entre les pays du G7 et une hausse constante des taux d’intérêt, ce qui exerce une pression sur les ménages.
La banque a déclaré que ses pertes de crédit ont augmenté à 1,3 milliard de dollars au cours des six premiers mois, contre 1,1 milliard de dollars il y a un an, en raison de son exposition au secteur de l’immobilier commercial et aux services bancaires commerciaux de la Chine en Grande-Bretagne.
Reuters a rapporté en mai que la banque, qui réalise environ deux tiers de ses revenus en Asie, envisageait de quitter 12 pays pour augmenter ses bénéfices.
La Banque a également vendu ses activités de banque de détail au Canada et en France et ses activités en Grèce, a annoncé l’exode de la Russie et a suspendu les services bancaires personnels de la Nouvelle-Zélande.
